Michael Dracula In the Red

ALBUM ZE.LP32

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Michael Dracula is a group led by Emily MacLaren, an American girl living in Glasgow, and this is her debut album. In The Red is a selection of songs Emily MacLaren had composed and been playing live with the various incarnations of Michael Dracula as it has evolved over the past 4 years. Although it was two years in the making, and was first conceived as a sort of obituary to the first four years of Michael Dracula, In The Red (so named due to blighted finances and two weeks spent mixing in a freezing November with no heat due to French utilities supplier's "red days") will always be a sort of work in progress, as much of the recording technique and style was really just a mix of instinct and accident. The idea behind this recording was based on a frustration about what seemed to be standard production for most modern albums: a production where every instrument sounds punchy and powerful, where there is a bland democracy in the mix which renders everything clear and equally present, no mistakes or even happy accidents. So, even though they were recording everything onto computer, the idea was to stay away -- as much as possible -- from using it to clean up any live takes, maximize drums, or add sound effects. Instead, they just placed microphones all over the room -- which, in a 500-year-old villa, was incredibly vast and reflective. Even cardboard boxes and pillows were used as percussion. The result is just what was expected: driving rhythms on an out-of-tune piano, repetitive drums with minimal fills, Motown and dub bass lines played by a white girl from Ohio, five guitar parts all playing the same wrong note while the ghost of an organ hums a tune on the periphery of your hearing, and a chorus of backing vocals chant from the bathroom, all providing the backing track for songs about the complexities of human relationships, and getting fucked up.

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All songs written, composed and performed by Emily MacLaren Except :
Robert Anderson • Bass Piano on What Can I Do For You? 
Robert Anderson • Wurlitzer keyboard on Rational Hatred  
John Whyte • Rhythm Guitar on Rational Hatred 
Ben Whittle • Drums on Rational Hatred   
Leyre Mann-Vadillo • Additional Piano on Killing Time 

All Backing Vocals by the Draculettes
The Draculettes : Chantal Bassignani, Ophelie Doll & Nubia Esteban

All songs Published by ZE Records Mundo Lta.
Recorded at South Factory Studio, Sauve, South of France July 2005 / August 2006
Engineered and Mixed by Michel Bassignani
Directed by Michel Bassignani & Emily MacLaren

Produced by Michel Esteban
(p) & © 2007 ZE Records Mundo Ltda.

Quand en 2003 j'ai relancé ZE Records j'ai été contacté par Twitch du duo écossais de Dj « Optimo ». Twitch avait démarré un site de fan de ZE records sur le net, gérait un club déjà culte basé à Glasgow nommé également « Optimo ». C'est là que Emily McLaren, Américaine de l'Ohio en exil, a en partie conçu son groupe MICHAEL DRACULA. Au départ 3 filles et un batteur, c'est sous ce line-up que le groupe m'a été présenté par Twitch. Les premières maquettes étaient dans l'esprit de la musique que Michael Zilkha et moi-même avions produit sur ZE 25 ans auparavant à New York, en cela MICHAEL DRACULA me semblait être le digne héritier de cette époque, sans nostalgie et avec une essentielle qualité : l'habilité à composer des chansons intemporelles.

« I was lucky to be given the opportunity to work with ZE (as I still recall Michel Esteban advising me at the start of recording to, « think of yourself as a sniper… »), as they didn't try to nudge me into any current musical milieu, but rather encouraged me to find my own sound and go with that. I always found the label to be a label of mavericks and misfits, who couldn't be easily categorised and perhaps got by on humour and character as much as on musicianship, and I suppose that's the only category I could ever really fit into ». Emily McLaren

Michael Dracula est donc rentré en studio en 2004 pour enregistrer ses premiers titres pour ZE : durant deux ans, nous avons essayé plusieurs studios, Glasgow, Londres puis Paris, mais je ne retrouvais pas la « magie » ou l'esprit que j'avais cru déceler sur les premières maquettes. N'étant pas satisfait de ces divers enregistrements, je ne souhaitais pas sortir cela sur disque. Après deux ans de travail, la frustration était intense pour les deux parties, mais il fallait se rendre à l'évidence, nous n'étions paradoxalement pas sur la même longueur d'onde et le split fut consommé simplement, car je n'avais toujours pas signé de contrat avec le groupe.

En fait, ce clash a aussi provoqué quelques mois plus tard celui du groupe et Emily McLaren était sur le point d'abandonner la musique et retourner aux États-Unis quand Robert Anderson lui conseilla de me rappeler. Ce fut un nouveau départ pour MICHAEL DRACULA, « groupe » finalement composé d'une seule personne. Je me suis rendu compte que les maquettes que j'aimais avaient été enregistrées par Emily dans sa chambre et que son groupe était en fait plus un frein qu'un support. Au-delà du fait qu'Emily soit un pur génie musical : écrivant, composant et jouant presque tous les instruments sur l'album, elle n'a jamais essayé d'inscrire son type d'écriture dans un style particulier, ses goûts personnels gravitent aussi bien du côté des guitares stridentes de Birthday Party que des ballades sentimentales de Roy Orbison, laissant chaque chanson endosser son propre style. En fait, seuls les « académiciens » de la musique cherchent à disséquer, classifier, ou même pire, cibler les genres musicaux; Emily MacLaren, elle, fait juste sa propre musique.

Par chance, il se trouve que Michel Bassignani (notre Jack Nitzsche à nous...), Emily et moi-même partageons la même obsession pour la musique, en particulier celle du Velvet Underground, David Bowie, Brian Eno, Iggy Pop ou Brian Wilson ; ainsi que la même volonté d'apporter à chaque morceau - même si nous voulions aussi obtenir une certaine « sonorité » unique pour l'album - une personnalité propre.

La seule autre priorité d'Emily était la contradiction : « I love music which is as charming as it is menacing (that usually goes for people, too…) and have always been inspired by the Kenneth Anger film « Scorpio Rising », and how those songs, which to some might seem innocent, bubble-gum doo-wap, are rendered so haunting and sinister in the film ». Emily McLaren

J'avais une grande maison dans le sud de la France et nous avons décidé tous les trois de transformer - à la « Exil on Main Street » - ce qui était à l'origine une salle de bal (cet ancien hôtel particulier délabré, construit il y a plus de 300 ans avait été un temps « la maison du peuple » siège du parti socialiste local dans les années 60) en studio d'enregistrement. De plus, les greniers étaient infestés de chauves souris, ce qui était somme toute de bonne augure !

Nous avons donc rempli cette immense pièce d'instruments « vintages » souvent achetés sur Ebay, des orgues Farfisa, Wurlitzer, un vieux piano bastringue anglais, une batterie Gretsch des années 70, des Twin reverb Fender hors d'âge, une Space Echo, quelques Neuman et tout un bric-à-brac que n'aurait pas renié Joe Meek ou notre maître à tous Phil Spector.

Durant plus de deux ans, nous avons enregistré dans les rires et les larmes plus de 30 titres dont 10 figurent sur le premier album de MICHAEL DRACULA. Et là, Mlle McLaren m'a vraiment bluffé, car même si j'ai dû enregistré ou participé à l'enregistrement d'une quarantaine d'albums durant mon éclectique « carrière », côtoyant quelques génies du calibre de Chet Baker ou John Cale et un grand nombre de musiciens à l'immense talent. Je n'ai jamais vu une artiste aussi complète et talentueuse, capable d'écrire, composer et jouer l'intégralité des instruments avec cette facilité déconcertante…. Mais aussi capable de dévaster sa chambre d'ami tel un Keith Richard dans un Holiday Inn durant la tournée US de 75. D'avoir une vision globale de sa musique dès l'enregistrement de la ligne de base, de rajouter la batterie après les pistes de guitares, dont certaines jouées à l'envers en une seule prise, puis retranscrites sur le magnéto pour avoir « l'effet » recherché. Et puis il faut dire que j'adore la basse jouée par des filles. Le plus grand bassiste au monde étant pour moi une femme, Carol Kaye : session woman de Phil Spector, qui a joué sur à peu près tout ce que Spector a produit, plus des centaines d'autres standards dont tous les tubes des Beach Boys, l'intégralité de « Pet Sound », et je ne parle pas des séances pour Presley, Frank & Nancy Sinatra ou Tamla Motown... mais je m'égare, ou peut-être pas d'ailleurs !

« Some of my favourite records have organs that sound like guitars and vice versa, or guitars that sound as if they were playing in the next room (some of this, as on early Studio One singles, was out of necessity due to tiny studios which displaced pianos or horn sections to the back garden), or underwater (as in the recordings of Joe Meek), or by handicapped children (as in The Shaggs)… » Emily McLaren

Après deux ans d'enregistrement, il est difficile pour nous d'avoir le recul et d'imaginer comment cet album pourra être accueilli par le public et les médias. Particulièrement en ces temps de révolution totale du marché et de la consommation de la musique. Mais cela n'a jamais été une considération majeure chez ZE records, nous avons toujours fait les albums que nous avions envie d'écouter, sans nous préoccuper de l'avis d'autrui et souvent au grand dam de nos banquiers...

Le résultat fut juste ce que nous attendions : rythmes entraînants joués sur un piano désaccordé, batteries répétitives voire minimaliste, lignes de basses Motown, jouées par une fille blanche de l'Ohio, quatre couches de guitare jouant toutes le même accord dissonant, pendant que le spectre d'un orgue résonne à la périphérie ; tout cela fournissant le cadre musical à des chansons sur la complexité des relations humaines et, plus généralement, sur leurs déboires et dérives personnelles.

« Although it was two years in the making, and was first conceived as a sort of obituary to the first four years of Michael Dracula, In The Red will always be a sort of work in progress, as much of our recording technique and style was really just a mix of instinct and accident. The idea behind this recordings was based on a frustration about what seemed to be standard production for most modern albums. A production where every instrument sounds punchy and powerful, where there is a bland democracy in the mix which renders everything clear and equally present, no mistakes or even happy accidents.» Emily McLaren

Pour moi cet album n'a pas d'âge, certains titres pourraient être le soundtrack de « Blue Velvet » de Lynch, ou celui du prochain Wong Kar Wai. Emily est une artiste majeure de son époque et peu importe le temps et le nombre d'albums qu'il faudra pour qu'elle soit reconnue comme telle. Je suis fier d'avoir participé à celui-ci et impatient de produire le prochain.

Michel Esteban

Track List
  • 1
    Please Don't Take This The Wrong Way
    03:20
  • 2
    What Can I Do For You?
    3:44
  • 3
    Another Distressed Damsel
    04:16
  • 4
    Poppers
    03:59
  • 5
    Two Wrongs
    03:39
  • 6
    Rational Hatred
    03:29
  • 7
    Killing Time
    03:59
  • 8
    Dadada song
    02:46
  • 9
    In The Red
    04:10
  • 10
    Destroy Yourself
    03:17
  • 11
    In The Red - CDLS ReMix
    06:43
  • 12
    Destroy Yourself - CDLS ReMix
    04:38
  • 13
    Destroy Yourself - Demo
    01:00

Discography EP